Depuis le 1er décembre, un risque accru à louer régulièrement son logement via une plateforme !

Pour les propriétaires qui louent leur habitat via des plateformes comme Airbnb, Abritel ou Homelidays, l’étau se resserre pour ceux qui dépassent le nombre de 120  jours autorisés par année civile. Depuis le 1er Décembre, toutes les plateformes de location saisonnière en ligne devront fournir chaque année aux communes la liste avec l’adresse, le n° de déclaration et le nombre de jours loués dès lors qu’ils enregistrent une location dans l’année en cours et celle précédente.

Depuis le 1er janvier 2019, la loi limite en effet à 120 le nombre de nuitées ouvertes à la location pour une résidence principale. Cette limite s’applique dans 18 villes de France principalement dans les zones dites  “en tension” comme Paris.

Les plateformes auront un mois pour répondre aux mairies.

Rappelons qu’elles encourent des amendes de 50 000 euros par logement en cas de défaut d’information sur leur site du  « quota » de 120 jours et de 12 500 euros en cas d’absence  sur leurs annonces du n° d’enregistrement dans les communes.